les choses se dégradaient à boston. tout le monde était paranoïaque, effrayé de voir une créature surnaturelle prêt de soit. Les membres du P.A.S. organisaient une grande chasse aux surnaturels, et on pouvait dire que ce n’était pas beau à voir. bref c'était l'enfer sur terre. et ce n'était vraiment pas agréable. lais dans tous ce chaos, ma mission de tueuse ne s'était pas calmé. nous étions certes des milliers, et pourtant chaque tueuse était dépassé par sa tâche. j'avais veiller toute la nuit, hantant le cimetière, pour chasser tous ces monstres qui tuaient des personnes innocentes. néanmoins, il se faisait plus rare dehors, car ils étaient pourchassés par les tueuses, les chasseurs, ainsi que tous les membres du P.A.S., alors ils avaient une foule d'ennemi, et c'était difficile pour eux de pouvoir sortir de leur souterrain. j'avais tout de même réussi à tuer des nouveaux nées assez aisément, et avais tourné en rond toute la nuit durant. J'étais revenue à la maison au petit matin, totalement épuisé. Je m'étais allongée sur mon lit, et après seulement quelques secondes avaient succombé s au bras de Morphée.

Quelques heures plus tard, je me réveillais doucement alors que je sentis mon portable vibré, encore dans ma poche. Je regardais le message de Caelysia, me donnant rendez vous au café dans une heure et demi. Sans perdre de temps je prenais une petite douche, et m'habillais rapidement. malgré mon avance, je décidais de partir, et comptais faire un petit arrêt, là où je n’allais pas souvent, enfin pas aussi souvent que je le souhaitais. Je m'arrêtais donc au cimetière, que j’avais parcouru toute la nuit, et allais au fin donc de celui ci. Un bouquet de rose en main, je marchais lentement approchant la tombe de ma défunte mère. je prenais une rose la déposant sur celle de ma 'tante', et m'asseyais en face de celle de faith. les larmes m'échappèrent, et je commençais à lui parler, à me recueillir, à essayer d'être proche d'elle. Je ne sais pas combien de temps, je fus rester là, mais j'entendis des pas approcher de moi et je pus voir une jolie tête blonde s'approchait.

" Ahaha, stop. Je vais te tuer de toute façon, alors arrête toi de courir!" La créature pénétra dans un mausolée me laissant dehors sans un mot. Comme attirée par une force invisible, j'avançais dans la pénombre. Entrant ainsi à mon tour dans la noirceur la plus totale des ténèbres. Je me retrouvais en une fraction de seconde enfermée dans une cage, torturée par un vampire que j'avais sauvée.
J'ouvrais les yeux en sursaut. Je ne m'étais pas encore faite à l'idée que j'avais été torturée, non plus à celle que j'avais faillie mourir. Pourtant, bien que cela était pour le moment inimaginable, j'allais devoir avancer. Il était cinq heures du matin, et bien que mon devoir de tueuse aurait du me faire sortir de mon lit et vaguabonder dans la nuit , je ne bougeais pas. Mon corps ne le pouvait pas, mon mental n'en était pas capable. J'étais comme scotchée par la peur. Je n'arrivais pas à mre rendormir, ayant peur de re-faire encore et encore se cauchemar. Pourtant, il allait falloir que je me ressaisisse. Que je me sauve la face, et que je ne donne pas cette impression d'insécurité aux autres. C'est ainsi que je passais les quelque heures avant le levé du soleil assise dans mon lit, ruminant mes pensées et fixant ma porte de chambre. Je me dirigeais ensuite dans ma salle de bain, me toilettais rapidement puis coiffais mes cheveux avec une rapidité inhumaine. J'attrapais ensuite un top blanc accompagné d'une veste en jean et un pantalon slim avant de prendre ma voiture - une mini cooper blanche - et de passer ma journée dans les rues de Boston à faire du shopping et me changer les idées. J'allais aussi devoir me trouver un boulot.

" C'est une bague en argent et ornée d'un lapis-lazuli. " Souriant à la vendeuse , je sortais les quatre vingt quinze dollards et mis la bague à mon index. Après avoir acheter quelques autres accessoires à des prix exhorbitants, je sortis de la boutique et envoyais un message à Màthylne, lui demandant de venir me rejoindre à un café du centre ville. Arrivée à destination, je me mis à l'attendre. Déclinant les serveurs et serveuses qui venaient me voir pour prendre ma commande toutes les dix minutes. Cependant, Màthylne n'arrivait pas. Je décidais de me lever et de quitter le café. Quelqu'un posa alors une main sur mon épaule. Sursautant et par réflexe, j'attrapais sa main et soulevait la personne au dessus de ma tête avant de la faire tomber au sol. Je m'excusais vivement après avoir vue que c'était un serveur venu m'apporter mon téléphone que j'avais oubliée sur la table. Il réprima un hurlement, avant de me regarder et de déguerpir en courant, apeuré par ma simple vision. Je passai une main dans mes cheveux blonds, embarassée. Autant par ma non-maîtrise de moi même que par le fait d'avoir pensé qu'il pouvait être une créature voulant me faire du mal. J'avais honte aussi. J'allais devoir me receuillir, une nouvelle fois. Courant à ma voiture, je démarrais au quart de tour et fonçais à vive allure vers le cimetière où était enterré ma mère. Marchant dans la pelouse fraiche, je m'étonnai de voir Màthylne. Je savais qu'elle n'aimait pas venir, mais je ne la blâmais pas. M'asseyant près d'elle, je comptemplais la tombe de ma mère. Ne m'occupant pour le moment pas de Màthylne, - mensonge - je commençais à parler à ma mère. Maman, ce n'est pas facile de te dire ça. Je n'aurais jamais pensée pouvoir te le dire. Quand tu m'as demandé de prendre soin de tout le monde, quand tu m'as demandé de les protéger avant que .. tu décèdes avec les autres. Je ne pensais pas être la plus apte à accomplir cette mission. Pourtant je m'en sentais capable et je savais que je n'allais pas faillir. Pourtant, maman, j'ai faillis. J'ai presque faillie te rejoindre maman, en laissant Màthylne, Liz et les autres sans protection, sans moi pour les aider. Je me suis faite torturée maman, je sais que c'est l'un des aspects de ma fonction de Tueuse. J'ai faillie mourir maman, et je sais que c'est ce qu'il m'arrivera un jour. Mais je n'étais pas prête - nous ne le sommes jamais - pas prête à les laisser sans moi alors qu'ils n'étaient eux-même pas prêt. J'ai peur maman, pour la première fois depuis longtemps j'avoue avoir peur. " Je fermais les yeux, tentant de calmer les larmes qui montaient avant de serrer l'herbe entre mes mains et de m'abandonner à la tristesse. Je venais de m'ouvrir, d'ouvrir mes pensées. A ma mère, mais aussi à Màthylne.

Me recueillant, je ne prononçais pas un mot lorsque je vis caelysia s'approchait des tombes, et s’agenouillait devant celle de sa mère. je la regardais du coin de l’œil, me remémorant tous les bons, comme les mauvais, moments passés en sa compagnie. Nous avions été élevé ensemble, comme des sœurs, et nous nous comportions comme telle. Nous nous serions les coudes, et je serais prête à me sacrifier pour cette petite tête blonde. elle m'avait tant apporté, tant donné, que je ne pouvais y mettre des mots. elle avait été ma seule famille, pendant un moment, et malgré ma désertion et toutes les conneries que j'avais pu faire, elle m'avait toujours accueilli à bras ouvert, me pardonnant mes erreurs, et me réconfortant. C'était sa mère tout craché, pour les souvenirs que j'avais de Buffy. parfois dur, forte, mais le coeur sur la main. je l'admirais, en quelque sorte. ' Maman, ce n'est pas facile de te dire ça. Je n'aurais jamais pensée pouvoir te le dire. Quand tu m'as demandé de prendre soin de tout le monde, quand tu m'as demandé de les protéger avant que .. tu décèdes avec les autres. Je ne pensais pas être la plus apte à accomplir cette mission. Pourtant je m'en sentais capable et je savais que je n'allais pas faillir. Pourtant, maman, j'ai faillis. J'ai presque faillie te rejoindre maman, en laissant Màthylne, Liz et les autres sans protection, sans moi pour les aider. Je me suis faite torturée maman, je sais que c'est l'un des aspects de ma fonction de Tueuse. J'ai faillie mourir maman, et je sais que c'est ce qu'il m'arrivera un jour. Mais je n'étais pas prête - nous ne le sommes jamais - pas prête à les laisser sans moi alors qu'ils n'étaient eux-même pas prêt. J'ai peur maman, pour la première fois depuis longtemps j'avoue avoir peur. ' j'écoutais son récit, attentivement, ne prononçant pas un mot. à la fin de son monologue, j'attrapais sa main, la serrant dans la mienne. Je me retournais, contemplant son visage, lui souriant quelque peu. J'étais contente qu'elle s'était ouverte à moi, même si elle l'avait fait tout d'abord pour sa mère. j'essuyais une de ses larmes à son coin de l'oeil, et finis par la prendre dans mes bras. je n'étais pas fan des marques d'affection, du genre, et c'était vraiment très rare que j'en fasse, mais bon je devais quand même faire mon quotta (a) j'avais moi aussi eu peur, de la perdre à son tour. quand elle s'était fait kidnappé et torturé. j'avais passer des heures, à bouillonner sur place, et à engueuler tout le monde pour leur incompétence. mais j'avais réussi, à la retrouver, et elle s'était brisée à son tour, tout comme je l'étais, pour d'autre raison, et je n'arrivais pas à l'encaisser. Je ne voulais pas qu'elle perde son sourire, je me devais de la protéger, et je ne l'avais pas fait assez efficacement. je la prenais par la main, la forçant à se lever, alors que nous commencions à déambuler dans le cimetière. 'je ne veux pas que tu ais peur, mais bon, j'imagine que tout le monde a peur, et que c'est inévitable. tu sais j'pourrais me lancer dans une conversation philosophique, mais bon j'vais t'épargner ça' dis je espérant la faire sourire.

Màthylne attrapa ma main gauche, avant d'essuyer une larme qui perlait au coin de mon oeil. Màthylne m'avait manqué durant toutes ces années, s'était ma soeur, celle que je n'avais jamais eu. Elle me leva ensuite, me tirant avec sa force de Tueuse. Nous taisant quelque secondes nous avançâmes, déambulant entre les tombes. 'je ne veux pas que tu ais peur, mais bon, j'imagine que tout le monde a peur, et que c'est inévitable. tu sais j'pourrais me lancer dans une conversation philosophique, mais bon j'vais t'épargner ça' Je regardai Màthylne, réfléchissant à ce qu'elle venait de me dire. A ce que j'avais traversé ces derniers jours et aussi à mon devoir de Tueuse. Màthylne avait raison, tout le monde avait peur, tout du moins, au moins une fois dans sa vie. Je ne devais pas me prendre pour invincible, je ne l'étais pas. J'esquissai malgré tout un sourire, je n'avais pas réellement besoin d'une conversation philosophique. " De toute façon, ça n'a jamais été ton fort la philosophie." Je la regardai avec le même regard joyeux que j'arrivai si bien à faire tenir sur mon visage. Je m'arrêtais devant une tombe défraichie et réarrangeai les fleurs qui s'y trouvaient avant de recommencer à marcher avec ma soeur adoptive.

J'avais vécue pire dans ma vie que cette torture, et d'une certaine façon, je savais ce qui avait causé ça. Eux. Ma mère, ma tante, leurs amis. Le passé. S'ils étaient toujours là, rien de tout cela ne se serait produit. Willow, la sorcière, aurait jeté un sortilège de localisation et m'aurait retrouvé. Quant bien même, je n'aurai peut-être pas eu besoin d'aller patrouiller. Même si Màthylne avait réussie à me faire sourire, à me rendre un semblant de joie, je n'étais pas prête d'oublier ce qu'il s'était produit. Nous avions continué à marcher, pour revenir aux tombes de nos défuntes mères. Regardant la tombe de Faith, je souriais face à la rose qu'avait déposé auparavant Màth. Elle pensait à sa mère. Cela me redonnait le sourire de nouveau. Je savais qu'elle l'aimait, mais Màth n'était pas très ouverte à ses sentiments. Tout du moins, je le voyais ainsi. Je la serrai précipitamment dans mes bras, une dernière fois. Je savais qu'elle n'aimait pas les effusions comme celles-ci. Je regardai ensuite la tombe de ma mère, ainsi que bravement un coup d'oeil vers celle de Dawn et de mon père. Je regardai ensuite quelque instants vers le ciel et me tournai vers la jeune Tueuse à mes côtés. " Ils me manquent aussi. Tous." Yeah, I miss them too.